07/09/2025. Je ne sais pas ce qui se passera, mais ça en valait la peine. Ces dernières semaines, j’ai fait taire le bruit du reste pour fabriquer cet espace et me préparer à l’audition. Plusieurs mock interviews, des séances de coaching tout l’été, des centaines de messages échangés sur le chat de l’équipe, des soirées à faire du Q&A avec P., des déjeuners et des cafés, avec les collègues, mon éditeur-aux-yeux-bleus, mes garçons, tout le monde embrigadé dans mon aventure, dans notre aventure. Car nous sommes quatre, et notre marathon en symbiose va voir son apogée. Mon train file vers Bruxelles, traverse le Nord, les champs plats et les éoliennes, un ciel gris à l’horizon biffé de lumière rose. J’emporte avec moi la magie des quais de RER, les rails en ligne de fuite, j’emporte des univers qui s’ouvrent comme des porte-fenêtres. Quoiqu’il se décide à la commission européenne, quoique nous rendions, quoiqu’on nous rende : je suis exactement à la place où je dois être. Voiture 1, place 64, pour créer l’impossible, pour créer la rencontre. Et ça me rend follement heureuse.
Son : Créer l’impossible, créer la rencontre, dans ce billet de Mosimann, sur France Inter.
