À chaque page une résonance. Comme ici, et sur tant de paragraphes où Anaïs décrit ce que j’appelle, moi, Le Domaine :
Je dois apprendre à être seule. Personne n’arrive véritablement à me suivre jusqu’au bout, à me comprendre entièrement.
— Anaïs Nin, Journal (1931-1934),
Trad. Marie-Claire Van der Elst, revue et corrigée par l’auteur.
Mais pour nuancer, il y a aussi ceci, qu’elle énonce à une amie :
« Créez un monde, votre monde. Seule. Soyez seule. Créez. […] Ce n’est qu’après que j’eus écrit mon premier livre que le monde où je voulais vivre s’est ouvert à moi. »
J’ai écrit mon premier livre et le monde où je voulais vivre s’est ouvert à moi ; quelque chose est changé, Anaïs, je la lis seule et pas seule.
Son [une version féminine et sans zombie, avec le message pur du Nightcall de Kavinsky] : London Grammar, Nightcall, in If You Wait, 2013
