Nuit,
et la mer brillait par la fenêtre
et la tempête,
et le crépitement de l’eau qui frappe
et le vent
Nuit,
et la chaleur tendre
et l’orange fluctuant du poêle à bois
à remplir toutes les heures avec un pot de faïence
et les huîtres du matin à ouvrir dans la cuisine
Nuit,
et les diamants dans les rochers
molletonnés vert tendre
et plonger dans les marées
et dans les draps blancs
Nuit,
et le rythme des mots en balancier des songes
et l’onirisme prend les rênes de l’univers.
Son : Arnold Schoenberg, Juilliard Strong Quartet, Yo-Yo Ma, Verklärte Nacht, Op. 4: Sehr breit und langsam (Bar 229)
